samedi 1 février 2025

Et Strasbourg inventa les réseaux sociaux en ligne...

The Legacy of Johannes Gutenberg: Pioneer of the Printing Revolution


Ma casquette de prof m'amène à corriger des dossiers techniques de mes masters 2 "Commerce électronique" ou "Droit de l'économie numérique) qu'ils suivent à la Faculté de Droit de Strasbourg.

Ce matin, j'ai ainsi corrigé un dossier d'une de mes étudiantes "Comelec" consacré au community management à l'heure de l'intelligence artificielle générative : "Community Manager 2.0. : analyse technique de l'intégration des solutions d'IA".

A quelques nuances près, j'ai trouvé son dossier excellent, assez complet et très pédagogique.

En lisant la page 6 de son dossier, j'ai toutefois été interpelé par son graphique qui illustre la timeline des réseaux sociaux.


Il se trouve que je suis Strasbourgeois et que j'ai dépassé les 60 ans. Aussi, je me souviens que Les Dernières Nouvelles d'Alsace ont inventé les réseaux sociaux 27 ans avant Facebook !
 

Les DNA inventent Facebook dès 1986

 
Je viens ainsi de faire remarquer à mon étudiante que ce graphique qu'elle reprend omet de rappeler qu’en France, Trombi.com (lancé en 2000), puis « Copains d’avant » (2001), ont lancé la dynamique des réseaux sociaux sur Internet, avant Facebook (lancé en 2004). 

Je pense aussi l'avoir surprise en lui indiquant que dès 1981, sous l’impulsion de son informaticien Michel Landaret, les Dernières Nouvelles d’Alsace avaient un site Minitel, 3615 "Gretel", qui s'est transformé en une messagerie instantanée (au rythme des modems de l’époque). 

Après Gutenberg qui inventa l'imprimerie vers 1440 dans son atelier situé à Strasbourg (Koenigshoffen), ma Ville a donc aussi bercé l'invention des réseaux sociaux en ligne, 27 ans avant Facebook ! 


Le paiement en lignes des factures d'électricité dès 1984 ! 


Reprenant ma casquette d'innov'acteur au sein du groupe ÉS, je me suis souvenu qu’Électricité de Strasbourg (devenu ÉS) permet à ses clients de payer en ligne leurs factures d’électricité depuis 1984 déjà. Mon collègue de l'époque, Patrick Tiesler (parti trop tôt et dont je garde une pensée émue), avait ainsi développé un site Minitel de notre entreprise, à partir duquel nos clients pouvaient déjà payer leurs factures d'électricité via une solution sécurisée du Crédit Mutuel, autre fleuron du patrimoine des entreprises strasbourgeoises.

J'ai plus tard monté le pôle e-business de ma boîte et mis en ligne notre premier site Internet en 1998, conçu avec Catherine Ledig (qui avait créé l'ADEC à La Walck). J'ai ensuite complété mon cursus en passant ce même master Comelec en 2003 à l'EM Strasbourg. Cette étape m'a alors permis de gérer la création de notre Intranet (2001) avant de déployer nos agences en ligne et de permettre à tous nos clients de payer leurs factures en ligne sur Internet dès 2004 ! 
(Pensée à vous Emmanuelle, Sendil et Tanguy !)


Bref.
En Alsace, si on a plus de pétrole, on a quand même des idées… et plein d’énergies renouvelables !

La raison d’être de ma boîte, « Éclairer les nouveaux horizons de l’énergie en Alsace », n’a pas donc pas attendu le XXIe siècle pour en faire la démonstration !

Aller plus loin

vendredi 10 janvier 2025

30 décembre 1987


C’était un mercredi, un 30 décembre de 1987. J’avais été embauché comme chargé de communication par ÉS moins de deux mois auparavant. Ma première pub paraissait ce jour-là dans les Dernières Nouvelles d'Alsace.

A l’époque, la concurrence commerciale était rude face à nos néanmoins amis de Gaz de Strasbourg (qu’ÉS a racheté plus tard).

A l’époque, les applications de l’électricité se développaient fortement dans le CHR en termes de chauffage, cuisson, chaîne du froid, lavage, etc. Et quand un restaurant, une boulangerie ou un pâtissier faisait le choix du tout électrique, nous le soutenions dans sa communication, comme le faisaient aussi nos amis gaziers quand le choix du professionnel était différent.

Pour ma première publicité, j’avais eu envie de me démarquer, avec l’accord de mon donneur d’ordre interne, OJJ. Je m’étais alors rapproché de Daniel Haroche (Haroche Communication) et nous avions trouvé ce parallèle entre les religieuses du Diocèse à Niederbronn, et celles gourmandes confectionnées par Le Pâtissier d’Alsace (devenu depuis Le Pâtissier des Thermes).

La publicité parut et le Journal diffusé tôt a l’aube. À peine arrivais-je au boulot que j’étais convoqué par mon DG qui avait déjà reçu un appel effarouché du Diocèse.

C’est en 1987 et j’entame ma dernière année complète à ÉS.

C’était en 1987 et je referai la même chose aujourd’hui.

Strasbourg, le 8/1/2025