Depuis 2003, j'interviens auprès d'étudiants en Master 2 pour leur parler de marketing, de commerce électronique et d'innovation. Depuis la rentrée 2016, j'ai voulu mettre en pratique mes propres innovations sociales acquises depuis un an.
J'ai branché mon ordi puis je leur ai demandé de pousser les trois premières rangées et de venir s'asseoir devant. Et qu'ils devront tout remettre en place à la fin cours.
Ils ont poussé les tables et m'ont demandé comment ils devaient disposer les chaises. "Comme vous voulez !" je leur ai dis.
Une fois les conditions réunies, les retardataires ayant eu le temps d'arriver, j'ai pu commencer mon non-cours (merci Adeline !)
Je leur ai demandé de s'asseoir puis de se lever seulement si :
- ils avaient effectué précédemment un cursus hors marketing-communication
- ils étaient nés en France
- ils habitaient Strasbourg depuis moins de trois ans
- ils savaient le métier qu'ils voulaient exercer plus tard.
Je leur ai expliqué que ces questions (merci Cécile !) avaient l'avantage de nous rendre compte de la richesse des vécus différents de chaque personnes présentes.
Puis je leur ai demandé de se présenter chacun à leur tour, non pas leur prénom et nom, mais de me dire comment ils étaient arrivés dans ce master et ce qu'ils en attendaient. Du coup, ils se sont posés des questions entre eux. Je leur ai ensuite fait remarquer qu'ils ne se seraient pas poser de questions s'ils étaient restés assis en ligne en n'écoutant guère ce que les autres (dont moi) racontent.
Le Permis de rêver (merci Thierry #TEDxLR) J'ai ensuite présenté qui j'étais et pourquoi je voulais partager avec eux les connaissances et mon expérience acquises.
Le Permis de se planter et le Permis de réussir. J'ai ensuite commencer mon cours et, à un moment, on a parlé de la théorie des jeux. Du coup, conférence inversée (merci l'IAF Alsace !), je leur ai demandé qui avait entendu parler de cela, puis j'ai demandé aux trois personnes qui s'étaient levées d'expliquer aux autres ce qu'ils en savaient.
Le gros de mon cours a consisté à les forcer à questionner pour comprendre quel était le vrai besoin non-exprimé par le donneur d'ordre qui souvent lui-même n'en a pas conscience, la réponse étant notamment à chercher dans l'histoire et la culture même de l'entreprise (marchés, organisation, prises de décision). J'ai beaucoup insisté sur le fait qu'une bonne idée ne sert à rien si on ne sait pas la vendre, et que je n'ai jamais rencontré un décideur refuser une bonne idée !
Une belle matinée, des étudiants intéressés et impliqués. Et disciplinés : écoute active et interactivité pendant le cours, tables et chaises rangées par leurs soins avant de nous séparer.
Vivement nos retrouvailles semaine prochaine.
- ils avaient effectué précédemment un cursus hors marketing-communication
- ils étaient nés en France
- ils habitaient Strasbourg depuis moins de trois ans
- ils savaient le métier qu'ils voulaient exercer plus tard.
Je leur ai expliqué que ces questions (merci Cécile !) avaient l'avantage de nous rendre compte de la richesse des vécus différents de chaque personnes présentes.
Puis je leur ai demandé de se présenter chacun à leur tour, non pas leur prénom et nom, mais de me dire comment ils étaient arrivés dans ce master et ce qu'ils en attendaient. Du coup, ils se sont posés des questions entre eux. Je leur ai ensuite fait remarquer qu'ils ne se seraient pas poser de questions s'ils étaient restés assis en ligne en n'écoutant guère ce que les autres (dont moi) racontent.
Le Permis de rêver (merci Thierry #TEDxLR) J'ai ensuite présenté qui j'étais et pourquoi je voulais partager avec eux les connaissances et mon expérience acquises.
Le Permis de se planter et le Permis de réussir. J'ai ensuite commencer mon cours et, à un moment, on a parlé de la théorie des jeux. Du coup, conférence inversée (merci l'IAF Alsace !), je leur ai demandé qui avait entendu parler de cela, puis j'ai demandé aux trois personnes qui s'étaient levées d'expliquer aux autres ce qu'ils en savaient.
Le gros de mon cours a consisté à les forcer à questionner pour comprendre quel était le vrai besoin non-exprimé par le donneur d'ordre qui souvent lui-même n'en a pas conscience, la réponse étant notamment à chercher dans l'histoire et la culture même de l'entreprise (marchés, organisation, prises de décision). J'ai beaucoup insisté sur le fait qu'une bonne idée ne sert à rien si on ne sait pas la vendre, et que je n'ai jamais rencontré un décideur refuser une bonne idée !
Une belle matinée, des étudiants intéressés et impliqués. Et disciplinés : écoute active et interactivité pendant le cours, tables et chaises rangées par leurs soins avant de nous séparer.
Vivement nos retrouvailles semaine prochaine.
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